jeudi 1 mai 2008

16-17 /04/08 ???

Donc je disais que j'ai découvert, grâce au "sale officer" d'Egyptair un certain Mahmoud E.., que mon billet était pour le 16 Avril et non pour le 17 comme j'ai cru .
Un billet bien sur non remboursable, non modifiable, non échangeable .... Le moins cher que j'avais trouvé sur le marché .
Super !!!! Que faire, j'ai commencé par dire "Non ! c'est pas vrai !!!" Après je me suis rendu à l'évidence je n'ai plus de billet retour, je suis tout simplement coincé au Caire . Mahmoud me regarde et me dit bon ! allez faire ce que vous avez à faire je vais essayer de trouver une solution. Je le regarde et lui rétorque mais y a pas de solution mon billet est foutu et il n'y a rien à faire. Alors il me sert des il ne faut pas dire ça c'est Dieu qui a voulu, et puis vous n'en savez rien . Et je ferai de mon mieux, partez maintenant et revenez vers les 16h30, c'est à dire une demi heure avant la fermeture des bureaux, d'ici là on verra.
Je me traîne, je sors des locaux d'Egyptair. Me voilà sur l'avenue Talaat Harb, je vois un taxi à l'arrêt, j'ouvre la portière et m'avachis sur la banquette arrière . Le chauffeur me fait remarquer gentiment que je l'ai effrayé. Je balbutie des mots d'excuses et lui demande de me conduire à al Azhar . La voiture n'a fait que quelques mètres et voilà la portière devant qui s'ouvre, un rouquin monte, le chauffeur sursaute . Le gas s'excuse et demande au chauffeur vers où il va. Je regardais la scène en me disant qu'en circonstance normales j'aurais réagi en disant au type que je ne veux pas partager la course et que les taxis c'est pas ce qui manque. Mais bon, j'étais ailleurs . Pire encore le rouquin s'est mis à me parler, et j'ai répondu . Malgré moi, oui je répondais . Il m'a dit qu'il était au bureau d'Egyptair quand j'ai découvert que j'ai raté mon avion. Je me suis souvenu de lui, oui il était en face de moi et il m'a même cédé sa chaise quand il a vu l'effet qu'a eu la mauvaise surprise sur moi .

Mais je ne comprenais pas ce qu'il voulais, en fait j'étais dans l'incapacité totale de réfléchir . 
Je lui ai même donné mon numéro de portable quand il me l'a demandé . Je n'arrive toujours pas à m'expliquer ça. Je me dis que c'est le fait d'être sonné qui m'a fait faire ça .
J'ai appris qu'il était inspecteur d'impôts. Il a même offert des conseils au chauffeur de taxi et il lui a expliqué le nouveau système d'imposition .
Me voilà à l'Alazhar, j'avais quitté le cab sans payé. Il a insisté pour pas me laisser régler, comme j'étais épuisé j'ai pas pris la peine de tergiverser .
Je traîne mes pieds, je regardais autour de moi et je me sentais si bien .
J'étais triste, non en fait, j'étais encore sous le choc. Mais le quartier d'Alazhar me renvoyait des ondes qui me réconfortaient . Je suis arrivé chez mon relieur, et je me sentais de mieux en mieux mais des questions s'imposaient à moi . Que des point d'interrogations  qui s'agitaient dans ma petite tête de Sanfour 7alem .

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